Hier, je suis retourné à Lyon pour ma visite mensuelle. Grosse neige au démarrage mais tout s'est calmé au bout d'une vingtaine de kilomètres. Le taxi m'ayant récupéré plus tôt au cas où, je suis arrivé là-bas en avance.
La consultation a été plus rapide que d'habitude. Au fur et à mesure, les choses se simplifient, la source aux questions se tarit, il n'est plus nécessaire d'y passer plus d'une demi-heure. A l'auscultation, l'hématologue a été très contente de ne pas trouver de trace de GvH chronique. Cette complication-là, ils n'en veulent pas, je te prie de me croire. Par contre, je lui ai demandé si les patients très sages - comme moi - auraient droit à une crêpe à l'occasion de la Chandeleur : elle a regretté que ce ne soit pas prévu ! Ha ha ha !
Bilan de l'entrevue : deux comprimés quotidiens en moins, et surtout, surtout, le droit de boire de l'eau du robinet - enfin ! - et de... manger des glaaaaaaaces ! CHOUETTE alors ! Quel plaisir de voir ce fichu régime saturé d'interdits se relâcher progressivement, comme autant de récompenses à ma ténacité contre la maladie...
Puis j'ai eu droit à une prise de sang mahousse pour bilan fouillé et j'ai été dirigé vers la salle de prélèvement, myélogramme oblige. Une externe très sympa s'est chargé de le faire. Pas de douleur mais deux trocarts utilisés, le premier ayant atteint une zone de l'os qui s'est rapidement tari. On en a profité pour bavarder longuement sur sa formation.
Le mois prochain, il est prévu un état des lieux pulmonaire grâce à une EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire dans une cabine, relié à un "tuba" dans lequel on doit souffler comme un fou...). J'ai eu droit à mes deux vaccins, rappels dans un puis deux mois, et je passerai à l'hépatite par la suite.
J'ai dû stopper - pour un temps - mes séances chez la kiné, la grippe ayant largement dépassé le seuil épidémique par chez nous. Lieux publics strictement proscrits... D'autant que le dernier vaccin ne couvre pas contre toutes les souches, notamment l'une d'entre elles, particulièrement virulente et qui a muté.
Sinon la vie continue... Tu sais quoi ? Rien que ça, c'est un bonheur ! La vie continue, oui, et chaque jour qui passe, pour moi, s'appelle BONUS !