Dans l'épreuve que je viens de traverser, j'ai pris conscience que j'ai eu une chance non négligeable, celle d'avoir été greffé au mois d'avril. En effet, ma convalescence débute au mois de mai, annonciateur de la belle saison.
Le premier mois d'après-greffe a été un peu limite, certes, avec pas mal de pluie et des températures un peu justes. L'humidité et la fraîcheur m'ont contrarié, c'est certain. Pourtant, je me rappelle le jour où je suis revenu à la maison, les roses écloses, le seringua en fleurs, la nature abondante et verte alors que j'avais quitté un jardin au sortir de l'hiver, fin mars.
J'imagine qu'une greffe au mois de novembre doit être nettement moins agréable, avec un retour en plein hiver, dans la froidure. Mais il convient de préciser que la joie d'être enfin libéré de la chambre stérile et de retrouver une vie presque normale est de taille à faire oublier les tracas météorologiques !
Depuis deux jours, j'ai retrouvé une tenue estivale, short et tee-shirt, qui marque une renaissance, je l'avais abandonnée il y a si longtemps, c'était en septembre dernier...